La présence en continu sur les réseaux sociaux est devenue une injonction. Publier souvent, être visible, ne pas « tomber dans l’oubli ». Mais à force de vouloir être partout, tout le temps, on finit par ne plus être nulle part. Et surtout, par ne plus rien dire de vraiment utile.
Le constat : fatigue éditoriale, bruit, perte de sens
Les fils d’actualité sont saturés. Chacun poste, republie, reformule. Le rythme impose une logique de remplissage plutôt que de pertinence. Les contenus deviennent bruyants, interchangeables. La conséquence est double : les lecteurs ne lisent plus, ils survolent. Et les producteurs de contenus s’épuisent à force de produire pour produire.
Dans cette course, la pensée se dilue. Le temps passé à fabriquer du contenu « juste pour poster » est un temps perdu pour comprendre, formuler, défendre une idée.
Ce qu’on choisit de faire à la place (et pourquoi)
Chez Blank Space, on a pris une décision simple : ralentir. Ne publier que lorsqu’on a quelque chose à dire. Cela signifie moins de posts, mais plus de travail de fond. Moins de réactions à chaud, plus de positions construites. Moins de bruit, plus de clarté.
On ne pense pas à l’algorithme, on pense à ceux qui lisent. À quoi bon apparaître tous les jours si c’est pour ne rien transmettre ?
Ce que ça change dans notre façon de travailler
Ce choix nous engage, et il engage nos clients. On ne promet pas de croissance exponentielle sur LinkedIn. On aide à poser des questions avant de répondre. À clarifier une idée avant de la diffuser. À faire le tri entre l’urgent et l’important.
Cette posture invite à une relation plus adulte à la communication : non plus occuper le terrain, mais construire une voix.
Conclusion : moins de contenu, plus de valeur
Publier moins, ce n’est pas renoncer à exister. C’est choisir d’exister autrement. Dans un paysage saturé, la sobriété devient un acte de clarté. Chez Blank Space, c’est la direction que nous avons prise. Et que nous continuerons à prendre.
